Comment sortir d’un conflit ? Quelles sont les méthodes qui marchent vraiment pour éviter les conflits ?

Les conflits sont inhérents à la nature humaine, ils sont inévitables, ils résultent de la dynamique des processus entre les personnes. On pourrait dire que plus nous avons de contacts sociaux, plus le risque de situations conflictuelles est élevé. 

Les conflits étaient, sont et seront là, il est impossible de les éliminer de nos vies, mais nous pouvons apprendre à les prévenir, à réduire leurs effets négatifs et à résoudre les conflits de manière constructive, c’est-à-dire pour le bénéfice des deux parties concernées. 

Qu’est-ce qui aide à résoudre les conflits ? Comment y faire face efficacement ? Les réponses à ces questions se trouvent ci-dessous.

Qu’est-ce qu’un conflit ? 

Le mot conflit vient du latin et signifie littéralement « affrontement ». Deux tendances, valeurs, attitudes, attentes, vues, intérêts, objectifs, idées, sentiments, besoins ou perceptions de la réalité différents entrent en collision au même moment. Ces différences ne sont pas acceptées par les parties et un litige survient.

Exemples courants de situation de conflit

Les exemples de situations conflictuelles sont presque infinis. Nous les rencontrons dans notre vie personnelle et professionnelle. Elles peuvent concerner des situations apparemment anodines, comme le restaurant dans lequel nous allons dîner ce soir ou qui va faire les courses samedi. Ces types de conflits sont relativement mineurs, mais lorsqu’ils se répètent fréquemment dans la vie quotidienne, ils peuvent fortement contribuer à perturber les relations interpersonnelles.

En revanche, la situation est différente lorsque le « sujet du conflit » a des conséquences à long terme et concerne plusieurs niveaux, par exemple avoir des enfants, légaliser une relation, changer d’emploi, de crédit, déménager à l’étranger. Il est important de se rappeler que, souvent, ce n’est pas le conflit lui-même qui est la source des malentendus entre les personnes, mais les manières de résoudre les conflits. Les traits de notre personnalité sont également importants. 

Chacun d’entre nous est probablement capable de se souvenir de l’image d’une « personne en conflit » qui manifeste des traits tels que : ressentiment, refus de coopérer, hostilité, agressivité, revendication. Il est très souhaitable de considérer une situation conflictuelle comme un problème à résoudre au cours d’une discussion, sans la percevoir comme une attaque personnelle.

Quelles sont les causes des conflits ? 

Les déterminants psychologiques de la formation des conflits partent du principe que l’apparition d’un conflit dépend de la manière dont la situation est perçue et comprise, ainsi que des actions qui seront entreprises par les parties au conflit et de leur nature. Il s’agit d’une évaluation cognitive de la situation. Certaines personnes percevront une situation comme conflictuelle, tandis que d’autres ne le feront pas.

Les types de conflits 

On distingue 5 types de conflits :

  • le conflit de valeurs (différences de religion, d’idéologie, de tradition ; valeurs liées à son propre moi – l’identité d’une personne ; valeurs quotidiennes – coutumes, conventions).
  • le conflit de relations (perception erronée ; mauvaise communication ; émotions fortes ; stéréotypes ; actions négatives et de représailles).
  • le conflit d’intérêts (intérêts matériels – argent, temps, division du travail ; intérêts procéduraux – la façon dont la conversation est menée ;
  • intérêts psychologiques – estime de soi, dignité, respect, confiance).
  • le conflit de données (manque d’informations ; mauvaise compréhension des données ; interprétations différentes des données, procédures différentes de collecte des données).
  • le conflit structurel (contrôle inégal des ressources ; répartition inégale du pouvoir ; répartition spatiale ; contraintes de temps ; surcharge de tâches ; rôles sociaux différents).

Il convient de souligner que, parfois, plusieurs causes se chevauchent dans une même situation de conflit. Si le conflit s’aggrave, de nouveaux problèmes s’ajoutent à la cause initiale. Cela montre combien il est important d’agir rapidement pour éviter l’accumulation de problèmes conflictuels.

Phases du conflit 

Le conflit est un phénomène dynamique et nous pouvons donc y définir des phases successives. La première phase est la reconnaissance du conflit – on se rend compte que quelque chose ne va pas, on se sent mal, les premiers malentendus apparaissent. 

Puis l’hostilité mutuelle apparaît – sous la forme d’accusations négatives, d’agressions verbales. La phase suivante est l’apogée du conflit – elle dure généralement peu de temps, mais elle est très agitée, des émotions fortes apparaissent, y compris la haine, il est beaucoup plus difficile de trouver le bon sens et de s’écouter mutuellement. 

Après l’escalade du conflit, il y a un retour au calme – vous pouvez alors entamer un dialogue constructif, séparer les émotions des faits. La dernière étape que nous devons viser dans un conflit est l’accord – la confrontation rationnelle des positions et de l’argumentation permet de trouver une solution mutuellement satisfaisante au conflit.

Des moyens constructifs de résoudre les conflits 

Le moyen le plus simple et le plus constructif de résoudre les conflits est de parler. Lorsque les émotions sont retombées, préparez-vous en choisissant un moment et un lieu propices : un endroit calme, de préférence sans la présence de tiers – leur présence encourage inutilement les parties à l’escalade. 

  • Accordez plus de temps plutôt que moins – la pression du temps peut faire monter la tension et rendre difficile un dialogue constructif. 
  • Exprimez votre approbation de la réunion et votre optimisme quant à son issue ; demandez à l’autre partie d’exprimer son point de vue ; dialoguez – cela implique une attitude « nous contre le problème » et une stratégie gagnant-gagnant. Identifiez la source du problème, puis les moyens de l’atténuer ou de l’éliminer dans l’intérêt des deux parties. Si vous parvenez à un accord, il vaut la peine de passer un contrat – de nature psychologique – en écrivant vos conclusions et observations ou en résumant oralement la conversation.
  • Adoptez une attitude assertive. C’est une posture d’affirmation de soi tout en respectant l’autre. C’est aussi savoir s’affirmer en ayant une attitude respectueuse envers les autres, dans le but d’avoir des relations apaisées.
  • Renforcer les capacités d’écoute active. C’est une façon structurée d’écouter son interlocuteur et de lui répondre. Lorsque vous écoutez de façon active, votre attention se porte sur l’autre personne pour vous permettre de comprendre, d’interpréter et d’évaluer ce qu’elle vous dit.
  • Utiliser les messages « je » dans la conversation, par exemple : si tu regardes ton téléphone quand je te parle (fait – le comportement de l’autre personne – pas de jugement), alors je me sens ignoré (ma réaction).
  • Traiter le conflit comme un problème à résoudre (s’engager dans une négociation directe, recourir à la médiation).
  • Rechercher un soutien (faire appel à l’autorité ou à d’autres personnes pour créer une coalition).
  • Faire appel à une tierce partie pour décider qui a raison (faire appel à un arbitre, intenter une action en justice).

Comment résoudre les conflits au travail ? 

En cas de conflits au travail, il est conseillé d’utiliser les méthodes de résolution des conflits mentionnées ci-dessus.

N’oubliez pas d’analyser le conflit et de graduer les moyens de le résoudre. Si vous avez un conflit avec un coéquipier ou un collègue, essayez d’abord de résoudre le problème avec lui. 

Si cela ne fonctionne pas, demandez l’aide de votre supérieur. 

S’il y a un conflit entre vous et votre patron, cherchez d’abord un terrain d’entente avec lui, et si les « petits » moyens ne fonctionnent pas, vous pouvez porter l’affaire devant la direction de l’entreprise ou devant les tribunaux. 

La manière dont les conflits sont résolus sur le lieu de travail est particulièrement importante lorsque vous restez au travail indépendamment du conflit. 

Il s’agit de l’atmosphère et de la relation avec la personne en conflit, ainsi qu’avec les autres personnes qui seront au courant du conflit, et elles seront certainement nombreuses.

La méthode qui peut changer votre vie : Ho’oponopono

La méthode Ho’oponopono est une très vieille tradition hawaïenne qui permet à l’être humain de lutter contre ses démons intérieurs pour être en paix. D’un autre côté, cette pratique permet également de résoudre les conflits au sein d’un groupe. Selon la philosophie de cette méthode, l’homme est le seul responsable de ce qui lui arrive de bon comme de mauvais.

Avant d’aller plus loin avec cette méthode, nous vous conseillons de découvrir plus d’informations sur ho’oponopono dans cet article : https://luc-bodin.fr/therapies/hooponopono-nouveau/hooponopono-nouveau-pour-soulager-les-problemes-physiques-et-psychologiques/. Des ouvrages existent, comme ceux de Luc Bodin spécialistes du sujet, se sont vendus à plus des centaines de milliers d’exemplaires.

Cet état de choses est dû au fait que les « mauvaises pensées » attirent vers soi des choses désagréables, et les « bonnes pensées » ou pensées parfaites permettent de vivre des choses agréables. 

À cet effet, l’objectif de l’Ho’oponopono va dans deux sens : le premier, c’est d’aider l’être humain à faire la paix avec lui-même afin de retrouver sa quiétude. Le second est de résoudre les conflits et de faire renaître la paix, l’entente au sein d’une communauté. Cela ne peut se réaliser que grâce à la méditation et au pardon mutuel.

Composé de deux mots, l’Ho’oponopono signifie dans un premier temps, débuter une action « Ho’o » et dans un second temps, bonté, loyauté, franchise, équité, pureté, bienveillance, moralité « Pono ». 

Avec la méthode Ho’oponopono, chaque personne est appelée à mener des actions, à accepter ou à trouver des solutions aux situations désagréables de la vie. Elle permet également de vivre dans la tolérance, l’amour, le pardon, la droiture, etc