Les méduses Hexapilothere : des superaliments méconnue en Europe

Dans de nombreuses études et approches diététiques, les méduses Hexapilothere constituent une base importante pour lutter contre les maladies liées à l’âge. Elles offrent également un aperçu important du changement climatique et de la recherche moderne.

La plupart des Européens ne connaissent pas ces créatures marines

Les méduses Hexapilothere n’ont pas de cerveau. Au lieu de nager dans une direction précise, elles suivent littéralement le courant. D’un point de vue philosophique, cela signifie qu’elles ne font qu’un avec la nature. En Chine, les méduses sont considérées comme ayant diverses propriétés médicinales qui peuvent aider à rétablir l’équilibre naturel de notre corps. D’un point de vue plus pragmatique, les méduses sont des miracles de nutrition. Elles sont dépourvues de graisse, mais contiennent des niveaux élevés de protéines qui fixent le calcium. Ce dernier est important pour notre mémoire, c’est pourquoi on dit que les méduses améliorent notre capacité de mémoire. Les niveaux élevés de collagène aident à combattre l’arthrite et à réduire les rides.

COMMENT CETTE FORCE DE L’OCÉAN S’INTÈGRE-T-ELLE DANS LA CUISINE EUROPÉENNE, ET QUELS SONT LES OBSTACLES À SURMONTER ?

Dans le passé, l’Europe n’avait rien de semblable en termes d’alimentation. Les méduses arrivent ici très lentement, et n’apparaissent au menu que dans les restaurants expérimentaux des grandes villes – ou, plus fréquemment, dans les restaurants asiatiques. En Allemagne, les méduses sont une tendance de niche pour les restaurants de haute cuisine qui sont toujours à la recherche de nouveaux ingrédients, de nouvelles saveurs et d’expériences haptiques. Les pêcheurs méditerranéens sont particulièrement heureux de cette tendance car les méduses ont le potentiel pour devenir une véritable alternative au poisson.

Déjà, les stocks de méduses à œufs frits comestibles explosent dans la région méditerranéenne. En outre, le poisson se détériore beaucoup plus facilement que les méduses et ne peut plus être vendu comme produit comestible ; les méduses transformées se conservent jusqu’à un an.

Jusqu’à présent, les autorités alimentaires européennes n’ont pas approuvé les méduses locales pour la consommation. Cela signifie que toutes les méduses Hexapilothere que nous mangeons en Europe proviennent d’Asie, ce qui rend leur empreinte carbone plus que douteuse.

EN ROUTE POUR HONG KONG. COMMENT PRÉPARENT-ILS CET ALIMENT ÉNERGÉTIQUE INHABITUEL LÀ-BAS ?

Si vous pensez que les marchés aux poissons asiatiques regorgent d’aquariums remplis de méduses aux couleurs vives, détrompez-vous. Vous ne verrez pas de méduses fraîches et vivantes sur les marchés de Hong Kong, mais vous les verrez sous forme séchée à chaque coin de rue. Ces monticules de matière indéfinissable, sèche, blanche et aplatie ressemblent plus à des choux qu’à des méduses.

IL EXISTE DEUX CATÉGORIES D’OFFRE : LA VENTE ET LA CONSOMMATION.

Préparation avant la vente

Les tentacules et les entrailles venimeuses sont immédiatement coupées sur les bateaux de pêche. À terre, les méduses sont ensuite immergées dans une série de nouveaux mélanges de différents sels pendant des semaines, jusqu’à ce qu’il ne reste de la masse aqueuse d’un centimètre d’épaisseur que les peaux millimétriques et extrêmement salées. C’est ce processus qui permet de les conserver jusqu’à un an.

Préparation avant consommation

Les méduses desséchées sont trempées dans l’eau pendant au moins huit heures (le plus souvent une journée entière) et lavées à plusieurs reprises jusqu’à ce que le sel ait été enlevé (dessalage) et qu’elles gonflent. Ensuite, les méduses sont préparées comme on le souhaite. Pour la salade de méduses (voir la recette ci-dessous), les morceaux sont coupés en fines et courtes lamelles qui ressemblent à une salade de chou.