Conditions d’élevage biologique
L’agriculture biologique se caractérise par le principe de respect du bien-être animal, de l’environnement et de la santé des consommateurs. Contrairement aux pratiques générales, des règles strictes garantissent la qualité de vie des animaux et la durabilité des exploitations. Voici un aperçu des principales conditions d’élevage biologique, divisées en 5 catégories.
Le bienêtre animal
En agriculture bio, le bien-être animal est primordial. Les animaux doivent être élevés dans un environnement adapté à leurs besoins physiologiques et comportementaux. Ils bénéficient d’un accès régulier à l’extérieur. Cela leur permet de se déplacer librement mais délimiter par une clôture électrique, de brouter et d’exprimer leur comportement naturel. L’espace intérieur doit également tenir compte de la densité des animaux Pour éviter le stress et les maladies.
Les routines douloureuses sont limitées, comme ne pas couper la queue d’un cochon ou couper le bec d’une volaille sauf dans les cas où cela est nécessaire pour le bien-être des animaux. L’intervention vétérinaire doit être axée sur des traitements doux tels que l’homéopathie, et le traitement antibiotique n’est autorisé qu’en cas de maladie grave.
Alimentation biologique
L’alimentation des fermes biologiques se compose principalement d’aliments provenant de fermes biologiques. La ration doit être équilibrée et adaptée aux besoins spécifiques de chaque espèce. N’utilisez pas de produits chimiques de synthèse, d’OGM ou de stimulants de croissance. Les éleveurs doivent cultiver une partie de l’alimentation animale surses propres terres afin de limiter l’impact environnemental lié au transport.
Les suppléments minéraux et vitaminiques sont autorisés s’ils répondent aux normes biologiques. Les jeunes animaux doivent être allaités pour favoriser une croissance naturelle et une bonne santé dès le début de leur vie. En cas de pénurie d’aliments biologiques, il est important d’utiliser des quantités limitées d’aliments normaux.
Gestion des terres et des pâturages
Les pratiques de l’agriculture biologique visent à préserver la fertilité naturelle du sol et à prévenir la pollution. Les prairies doivent être gérées de diverses manières. Les parcelles sont mises en rotation pour éviter le surpâturage et favoriser la régénération de la végétation. L’utilisation d’engrais artificiels, d’éléments nutritifs pour les plantes ou de pesticides a été interdite. Seuls les engrais organiques tels que le compost ou les boues sont autorisés pour augmenter la fertilité des sols.
Les éleveurs biologiques doivent prendre des mesures pour protéger la biodiversité, comme la conservation du foin, des marais et des bandes de nidification. Ces pratiques contribuent à maintenir un équilibre écologique favorable aux espèces locales et à la qualité des terres agricoles.
Race et reproduction
L’élevage sélectif est un aspect important de l’élevage biologique. Les éleveurs accordent une grande importance à la race de rurale qui est bien adapté aux conditions locales et qui présente une bonne résistance aux maladies. Cela réduit la dépendance aux soins médicaux. Les techniques de reproduction doivent être naturelles. L’insémination artificielle est autorisée. Mais le clonage et la modification génétique sont interdits.
Les jeunes animaux doivent être élevés dans un environnement naturel sans utiliser d’hormones pour stimuler la croissance. L’élevage sélectif favorise également les traits adaptés à l’élevage généralisé, comme la résistance au froid et la capacité à valoriser les pâturages.
Normes de certification
Afin que l’exploitation soit reconnue comme biologique. Une documentation de charge stricte doit être respectée. Celle-ci est établie par un organisme de certification indépendant qui effectue régulièrement des audits de performance. Les normes biologiques varient légèrement d’un pays à l’autre. Mais tout repose sur un principe général : le respect de l’environnement, le bien-être animal, l’alimentation biologique et l’utilisation de produits chimiques de synthèse.