L’histoire de Sophie la girafe célèbre jouet français

Sophie la girafe est un jouet en caoutchouc qui a été créé en 1961. À cette époque, elle a été fabriquée par la société Delacoste. Une société basée à Asnières-sur-Oise, et héritière de la société Derolland, connue pour son savoir-faire dans la manipulation du caoutchouc depuis 1862. Sophie la girafe avait déjà acquis une certaine notoriété en France à cette époque. Mais en 1981, Delacoste a été racheté par Vulli, une entreprise basée à Rumilly. À partir de là, la popularité de la petite girafe savoyarde n’a cessé de croître. Pour mieux comprendre son succès, voici quelques parties essentielles de l’histoire de Sophie la girafe.

Une création de l’entreprise Delacoste

Sophie la girafe trouve son origine auprès d’un certain M. Rampeau. Cette personne était connue comme étant l’expert dans la transformation du caoutchouc naturel tel que l’hévéa. Et ce, par un processus de rotomoulage. M. Rampeau était un employé de l’entreprise Delacoste, et qui avait donc proposé à la société la conception de la petite girafe. Déjà à cette époque, l’idée était de proposer un jouet aux traits plus exotique sur le marché. Mais aussi de proposer un jouet dont la préhension serait grandement simplifiée pour le bébé. Cependant, avant que Sophie girafe fasse son apparition, une autre, et première girafe avait déjà fait son apparition en 1959 : Zoë. Celle-ci était une girafe de 46 cm qui avait été fabriquée par un processus américain dit « procédé Rempel ». Une technique de moulage de latex, que Delacoste a exploitée plus tard pour concevoir la petite Sophie. Et ce, le jour même de la Sainte Sophie : le 25 mai 1961 Plus tard, d’autres versions de 22 et de 31 cm ont aussi été développées, avec les noms de Mona et Cléo. Mais elles n’ont pas connu le même succès que Sophie.

Son transfert de Delacoste vers Vulli

Le rachat de la société Delacoste par Vulli s’est effectué en 1981. Cependant, la production des jouets en milieu parisien s’est poursuivie jusqu’en 1993. C’est-à-dire, avant la fermeture définitive du site d’Asnières-sur-Oise. Cela s’est ensuite poursuivi par le transfert à Rumilly. 2001 était une année de révélation pour Vulli et Sophie elle-même. Car la barre des ventes des 10 millions d’exemplaires a été franchie. Vulli a toujours maintenu la même technique de fabrication de Sophie la girafe. Une technique artisanale qui n’implique aucun processus industriel ni chimique. Mais aussi une technique complexe qui rassemble pas moins de 14 étapes, qui sont réalisées avec attention. 14 étapes manuelles qui garantissent l’authenticité même du produit, tant au niveau qualité que fiabilité.

Un énorme succès aux États-Unis

Sophie la girafe a commencé à se faire connaître dans le monde à partir de son exportation. Cela a connu le plus de succès aux États-Unis. En effet, la petite girafe savoyarde a été vite devenue un jouet symbolique et un phénomène de mode. Notamment à Hollywood, en Californie. Depuis, la notoriété du jouet a vite été propulsée sur Amazon. Ainsi, à partir de 2008, les ventes de Sophie la girafe ont explosé aux États-Unis. Selon certains observateurs, ce succès est dû au fait que Sophie la girafe rassemble à elle-même les fonctions de plusieurs jouets indispensables en puériculture. Notamment le fait d’être à la fois un jouet de dentition et un jouet de développement sensoriel. Mais il y a également son étiquette écologique qui fait office d’assurance pour tous les consommateurs.

Sophie la girafe : le jouet de 60 ans

Aujourd’hui encore, Sophie la girafe continue d’être le jouet de naissance de référence pour la plupart des Français. Et pour répondre à différents besoins, la gamme Sophie la girafe propose depuis un certain moment déjà différents packs et accessoires incluant d’autres éléments utiles pour bébé. Cette capacité à s’adapter aux besoins des consommateurs est une clé indispensable de son succès jusqu’à maintenant. Et cela fait exactement 60 ans que Sophie la girafe est présente sur le marché, et continuera certainement d’y rester.