Tout savoir sur le métier d’agent de sûreté aéroportuaire

Un agent de sûreté aéroportuaire assure les contrôles de sécurité au sein de l’aéroport. Cela concerne notamment les déplacements des passagers et du personnel. Découvrez les missions d’un agent aéroportuaire, ses différentes missions, les qualités qu’il doit avoir, les études et les formations à suivre pour prétendre à ce poste.

Métier d’agent de sûreté aéroportuaire CQP ASA

Un agent de sûreté aéroportuaire assure le contrôle du personnel, des équipages et des passagers dans l’aéroport, ainsi que le filtrage du courrier. Il travaille de jour comme de nuit, les jours fériés et les week-ends. Il possède un uniforme souvent sombre, facile à reconnaître. Il est différent d’un agent de sécurité. En effet, ce dernier assure la sécurité des biens et des services, tandis que l’agent de sûreté s’occupe des personnes et empêche l’introduction d’objets suspects.

Les missions et le rôle d’un agent de sûreté aéroportuaire

Un agent de sûreté aéroportuaire travaille dans la salle d’embarquement. En collaboration avec l’agent d’escale, il assure l’accueil des passagers et effectue les fouilles avec palpations si nécessaire. Il utilise le matériel des compagnies aériennes pour procéder à l’inspection et au filtrage des bagages en soute. Il visionne le passage des bagages dans l’appareil aux rayons X et s’assure que chaque passager récupère les siens. Il vérifie également l’identité et le billet de chaque passager. Il procède à l’inspection des fournitures d’aéroport, de l’approvisionnement à bord, des voitures, du courrier et du fret. Il utilise un détecteur électronique à main pour les opérations de surveillance. En cas d’incident ou de détection d’éléments interdits, il avise la police et son supérieur hiérarchique, et applique les procédures de sécurité en vigueur.

Qualités à avoir pour devenir agent de sûreté aéroportuaire

Un agent de sûreté aéroportuaire se doit d’être extrêmement vigilant et observateur. Il doit savoir décrypter le comportement des passagers, distinguer les couleurs visionnées sur l’appareil à rayons X, avoir une bonne condition physique, être rigoureux, très concentré et savoir gérer le stress. Ayant une grande maîtrise de soi, l’agent doit savoir gérer tous les cas concernant les passagers.

Il a une bonne capacité d’anticipation et de gestion de conflits. Un agent de sûreté aéroportuaire respecte les procédures et connaît la réglementation concernant les marchandises dangereuses.

Études et formation pour devenir agent de sûreté aéroportuaire

Pour devenir agent de sûreté aéroportuaire, il faut suivre une formation agent de sûreté aéroportuaire CQP ASA. Il faut avoir un casier judiciaire vierge et maîtriser l’anglais de base. Pour décrocher le CQP ASA, il faut suivre une formation périodique agent de sûreté aéroportuaire.

Pour s’inscrire au CQP ASA formation, il faut remplir tous ces critères et avoir une autorisation délivrée par le CNAPS. Le futur agent doit être originaire de l’Union européenne ou être de nationalité française, et disposer d’un niveau BEP/CAP.

La formation agent de sûreté aéroportuaire vise la maîtrise des équipements de sûreté et de l’environnement de l’aéroport. Elle informe le cadre juridique de la sûreté dans l’aviation civile. La formation périodique agent sûreté aéroportuaire apprend la détection des engins explosifs, des armes ou tout élément interdit, pouvant porter atteinte à la sécurité des passagers de l’équipage et de l’aéronef. Durant la formation CQP ASA typologie 10, l’agent se sert de logiciel d’imagerie. Ce CQP ASA formation permet aussi d’identifier les risques liés au facteur humain. L’agent en formation CQP ASA typologie 10 contribue à la lutte contre le terrorisme.

La formation agent de sûreté aéroportuaire est divisée en 4 modules : juridique, secourisme, gestion de conflits et sensibilisation risque terroriste. Cette formation périodique agent de sûreté aéroportuaire est basée sur l’inspection filtrage. Après la formation agent de sûreté aéroportuaire, il faut passer un examen d’anglais aéroportuaire, sur la sécurité en piste, les facteurs humains et techniques.