Les normes concernant le gazon synthétique de rugby

Depuis des années, les surfaces de jeu artificiel supplantent les terrains aux pelouses naturelles. Cela n’a rien d’étonnant puisqu’ils permettent d’exploiter les potentiels des joueurs tant au niveau tactique que technique. L’installation de ce type de pelouse permet de répondre aux besoins de nombreuses disciplines telles que le rugby. Quelques normes seront à connaître avant de se lancer dans une opération d’aménagement.


Les conditions à remplir pour installer un gazon ?

L’installation d’un gazon synthétique terrain de rugby doit être accomplie par un professionnel qui connaît les règles du Rugby Turf. Après la construction, le terrain doit être approuvé par World Rugby. Dans le cas contraire, il n’est pas considéré comme opérationnel. En clair, il ne pourra pas accueillir un match officiel. Cette décision résulte du règlement 22 imposé par World Rugby. Pour statuer sur la jouabilité d’un gazon, le passage à un test de produit est incontournable. Là encore, l’essai en laboratoire sera réalisé par un institut de contrôle accrédité. Une autre phase consistera à exécuter un essai sur site. Toutes ces démarches visent à garantir que le fournisseur mette en place un terrain qui répond aux spécifications technologiques de l’instance. En pratique, il serait par exemple plus sécuritaire pour les joueurs. Les problèmes de blessures pour les joueurs. Pour information, l’entreprise de construction est aussi celle qui sera en charge de l’entretien de la pelouse.

Quelles sont les étapes à suivre pour le test ?

Le test se décompose en six étapes bien distinctes. Il faut connaître au préalable que la réussite du test dépendra en grande partie de la couche de surface. Deux autres critères vont être rajoutés à la précédente. Il s’agit notamment de la sous-couche et le type de sol. Le fabricant achemine une portion de sa pelouse vers l’institut. Le gazon sera alors soumis à des tests en laboratoire. Les démarches seront en arrêt dès que le résultat n’est pas probant. L’étape trois consiste à installer une pelouse similaire à celle présentée au laboratoire. Cela implique qu’elle doit avoir le même constituant. En parallèle, une date sera convenue entre les parties pour l’examen sur site. À noter que le rendez-vous ne doit pas être éloigné du jour d’installation finale. Le jour J, quelques joueurs vont aller sur le terrain pour un match. Si la surface passait les épreuves sur le terrain, elle est donc conforme aux spécifications. Toutefois, il n’est pas encore apte à recevoir un match sans refaire un nouveau test. Cette mention est inscrite dans la section 22.9 du règlement.

Quelles sont les vérifications sur le gazon ?

L’aptitude d’une surface sera évaluée par trois critères. Lors du match, les joueurs pourront découvrir la réaction de la balle. Il faut vérifier par exemple que le ballon ovale ne fait pas des rebonds de plusieurs mètres après un contact avec la surface. La réactivité d’un joueur sera aussi étudiée sur l’aire de jeu. Enfin, il est nécessaire de contrôler la résistance des matériaux. Dans certains cas, les conditions climatiques peuvent conduire à la détérioration du gazon. En conclusion, le World Rugby impose des règles strictes dès lors que vous prévoyiez de fabriquer un terrain. Deux tests seront incontournables. Il s’agit de l’essai en laboratoire et sur site. Un nouveau test sera opéré deux ans après l’achèvement des travaux