Management : ces erreurs communes des nouveaux chefs d’entreprises
La gestion de personnel demande au manager des compétences évidentes tels que confiance en soi, charisme et aptitude à gérer le chaos. Mais l’on oublie souvent l’importance des relations interpersonnelles entre un manager et les ressources sous sa responsabilité. Quand les employés rencontrent des soucis, font des erreurs ou montrent des signes d’insubordination, il revient au manager d’adopter la meilleure méthode pour remettre les troupes dans les rangs sans forcément passer par l’option menace de renvoi.
Le problème fréquent de rétention d’informations
Le manager est le pôle dirigeant qui emmène une équipe vers le succès, c’est-à-dire vers la productivité qualitative. Il est le porte-parole de cette unité de production par rapport à n’importe quel relevé d’activité à faire auprès des hauts dirigeants. Mais le fait est que les informations ne passent pas dans le sens inverse. On le dit souvent, l’information c’est le pouvoir. Le fait de retenir certaines informations fait penser au manager qu’il dispose d’un certain pouvoir, et cela il ne souhaite pas le partager.
Selon Ranarison Tsilavo, ce blocage entraîne un éloignement et surtout de moins en moins de confiance des ressources envers le manager.
Un mauvais encadrement des employés
Les chefs d’entreprises, surtout ceux qui n’ont pas encore d’expérience dans ce rôle oublient souvent que l’accompagnement des employés fait partie de leur mission. Le manager devra être amené à faire évoluer les compétences de ces collaborateurs pour qu’ils puissent à la fois gagner de nouvelles aptitudes, mais aussi se sentir valorisés. C’est le concept même du coaching.
Dans le profil d’un manager, bien qu’il soit essentiellement question de gestion du travail à faire, de planification et d’atteinte d’objectifs, il ne faut surtout pas oublier le facteur humain. Quand une ressource se sent encadré, et qu’il sait qu’il peut compter sur son manager en cas de besoin, il démontrer du respect, plus que de la peur envers ce dernier.
Les employeurs se terrent dans leurs bureaux
Le plus souvent dans les entreprises, les managers et autres membres de la direction disposent de leurs propres bureaux. Ils sont de ce fait géographiquement séparés des autres ressources. Cette séparation, si elle n’est pas contournée par un système de communication efficace, creuse également un fossé dans la relation supérieur et subordonné. Il existe certes les systèmes de communications unifiés qui sont proposés par des entreprises comme NextHope Madagascar géré par Tsilavo Ranarison, qui facilitent les échanges entre les ressources d’une entreprise. Mais ici, on parle d’une communication verbale qui encouragera les employés à franchir sans hésitation les portes des bureaux des managers.
Des sanctions quand cela devient nécessaire
Un manager qui profère des menaces dans le vide ne sera jamais pris au sérieux. Peu importe la difficulté, rester ferme est important, surtout quand il s’agit d’appliquer des sanctions. Quand vient le moment de recadrer un employé, il est recommandé de requérir la présence d’un tiers neutre. A ce moment, expliquer clairement à l’employé les conditions convenues ainsi que la marche à suivre selon les règles qui régissent l’entreprise. Les sanctions à outrance et les menaces incessants de renvoi ne sont, selon Ranarison Tsilavo, en aucune manière une façon d’obtenir le respect des employés.