Dépassement du cap des 1000 milliards d’euros d’encours pour le prêt immobilier selon la Banque de France
Selon les chiffres publiés par la Banque de France, le montant des encours des emprunts relatifs aux différentes transactions immobilières est sur le point de dépasser les 1000 milliards d’euros ; si au cours de l’année dernière ce chiffre avait été atteint avant même la fin d’année. Depuis 1993, ce record n’avait jamais été franchi.
Si nous sommes face à un tel chiffre aujourd’hui c’est à cause de la grande concurrence qui règne entre les banques, notamment celles qui proposent des tarifs et des taux d’intérêt des plus bas. L’objectif étant d’attirer le maximum de clientèle, d’autant plus que la nécessite de domiciliation bancaire avait été abrogé, aux plaisirs des consommateurs.
Des taux d’emprunt relativement très bas, ce qui attire les consommateurs
Si les banques françaises ont pu proposer à leur clientèle de tels taux d’emprunt c’est grâce à la volonté de soutien au marché du crédit par la Banque Centrale Européenne (BCE). Cette dernière a en effet décidé de ne pas changer ses taux inchangés :
- 0 % pour le refinancement ;
- 0,25 % pour la facilité de prêt marginal ;
- moins de 0,4 % pour la facilité de dépôt.
Avec ce dispositif monétaire ultra-accommodant appliqué par la BCE, il a été possible pour les banques de faire baisser les taux de rachat crédit immobilier qui se sont stabilisés à 1,50 % en moyenne l’année dernière. Ces taux planchers constituent également une véritable aubaine pour les banques. Ces dernières peuvent en effet augmenter leurs parts de marché, étant donné que les conditions de financement exceptionnelles dont elles peuvent jouir sont favorables à la fidélisatin de leur clientèle. Vous pouvez ainsi faire unesimulation de rachat de credit immobilier sur le net.
Outre les banques, les emprunteurs peuvent aussi espérer de bon avec cette décision. Même les foyers les plus vulnérables peuvent souscrire à cet emprunt et de bénéficier d’un taux des plus bas, ainsi qu’une durée de remboursement qui s’étale sur une période assez longue, réduisant les mensualités à payer. Et les meilleurs profils bénéficient de conditions toujours plus avantageuses.
Certes, les taux d’emprunt n’ont jamais connu une baisse aussi fulgurante, cependant, la concurrence féroce entre les banques les pousse à ne pas prévoir une hausse des taux à court terme. Ce principe est indispensable pour préserver une certaine rentabilité, malgré le fait qu’un grand nombre de profils souhaitent souscrire à ce type d’emprunt. Il faut noter que si le taux reste bas, le taux d’usure l’est aussi puisqu’il est calculé à partir des montants des prêts accordés par les établissements financiers. Cela n’est pas du tout favorable pour certains emprunteurs comme les seniors qui ont peu d’apports, mais avec des durées d’emprunt longues sont ainsi susceptibles d’être exclus.
Contrairement à eux, les jeunes avec des revenus qui peuvent évoluer sont privilégiés. En ce premier trimestre 2019, la question que beaucoup de gens se pose concerne certainement le maintien ou non de ce taux d’emprunt plancher et cela malgré la hausse des prix de l’immobilier et à la stagnation des revenus. Effectivement, les taux d’emprunt sont restés bas, mais un grand nombre de Français affirment que leurs mensualités ont contribué à alourdir leur budget dépense l’année dernière.