Comment améliorer son revers au tennis ?

Il est souvent le coup faible de la plupart des tennismen et des tenniswomen amateurs, celui que l’on rechigne le plus à travailler et celui que l’on évite de faire le plus possible en match en se décalant souvent pour plutôt jouer avec son coup droit, plus précis et plus puissant. Pourtant, le revers est une arme indispensable pour qui veut bien jouer au tennis, car le moindre joueur avec un peu de jugeote qui vous verra éviter votre revers le plus possible n’hésitera pas à jouer exclusivement sur celui-ci pour vous maintenir en difficulté. Il est donc primordial de travailler son revers pour ne pas offrir de points trop faciles à ses adversaires qui sauraient profiter de cette fail

5 bases comme les 5 doigts de la main

Avant toute chose, il faut savoir qu’il y a cinq éléments à prendre en compte qui seront nécessaires pour avoir un revers efficace. Il s’agit de la prise de la raquette, de l’équilibre, de la distance de frappe, de l’orientation des épaules et du plan de frappe. Il va donc falloir travailler spécifiquement et petit à petit sur ces cinq éléments pour posséder un revers correct. Une fois ces bases acquises, vous pourrez alors tenter de vous perfectionner en accélérant la vitesse de votre bras, la force de votre frappe ou en variant votre prise pour devenir un pro du revers. Vous disposerez alors d’une arme fatale, comme ce fut notamment le cas de Roger Federer dont le revers était sa marque de fabrique. C’est grâce à la pureté de celui-ci qu’encore aujourd’hui, à 38 ans, il sera un des favoris à l’Open d’Australie.

Mais revenons aux basiques. La prise de raquette pour le revers est légèrement différente de celle du coup droit puisqu’elle se situe à mi-chemin entre la prise marteau (souvent utilisée pour le service) et la prise semi-ouverte (privilégiée pour les coups droits). Il faudra donc continuellement changer de prise entre les coups, et ceci est un exercice que vous pouvez faire facilement, sans même une balle, en vous entraînant à passer rapidement d’une prise à l’autre. Quant au fait de jouer un revers à une ou deux mains, ceci dépendra de vos sensations même si on préconise en général le revers à deux mains pour plus de sécurité.

Être bien placé et bien orienté

L’équilibre sera primordial pour la réussite de votre revers. Il faudra être bien positionné sur ses appuis, avec un écart entre ses deux pieds au moins aussi grand que la largeur de ses épaules. Puis il faudra faire passer le poids de son corps sur la jambe avant au moment de la frappe. Vous pouvez vous entraîner à cela en faisant la technique dite de la cigogne qui consiste à frapper le revers uniquement en appui sur la jambe avant pour être certain d’y mettre tout son poids.

La distance de frappe est similaire à celle du coup droit, il ne faudra être ni trop près ni trop loin de la balle pour hériter d’un revers efficace, et le jeu de jambes sera donc primordial pour être toujours bien positionné. Le mieux est d’être situé à une distance où le bras sera très légèrement fléchi au moment de la frappe. Quant à l’orientation des épaules, elle est là aussi très importante, mais est par contre légèrement différente du coup droit qui ne se joue qu’à une main.

Dans un revers à deux mains, il faudra avoir l’alignement de ses épaules perpendiculaire au filet au moment du départ de votre frappe. Enfin, le plan de frappe est ici identique à celui du coup droit et il faudra toujours frapper la balle en avant de son corps et non en arrière, pour avoir le maximum de force et de maîtrise sur la balle.

Tout est dans la position des jambes, du corps et des bras

Répéter et répéter, le seul secret

Pour commencer à travailler votre revers, c’est donc sur ces éléments qu’il faudra d’abord vous concentrer en faisant des gammes de revers contre revers avec un partenaire. Il est bon de commencer votre séance en faisant des échanges seulement depuis les carrés de service, puis de vous éloigner progressivement vers le fond du court au fur et à mesure de la séance, mais toujours en gardant ces cinq bases du revers en tête. Dans quelques mois, quand le revers de base sera dans votre poche, vous pourrez alors travailler sur les autres coups en revers comme le lift, le chop ou l’amorti.