Comment réussir l’élagage d’un groseillier?

Le groseillier est un arbuste avec des grappes de petites baies rouges et blanches. Sa capacité à produire de bons fruits dépend généralement de l’entretien que vous apportez. Ainsi, il est conseillé de programmer un élagage au bon moment pour assurer la qualité de production. Pour cela, vous devrez prévoir différentes méthodes de travail comme la taille de formation et de fructification.

La taille de formation d’un groseillier

Cette méthode d’élagage permet généralement de donner une forme de touffe à un groseillier. Ici, une première intervention doit être programmée à la fin de l’hiver de l’année de plantation du végétal. Pour cela, il suffit de rabattre les 2 pousses sans pour autant toucher à 2 ou 3 bourgeons.

Une seconde opération est à prévoir à la fin de la seconde période hivernale. Il faudrait laisser 4 ou 5 pustules sur chaque pousse de l’arbuste. Enfin, il est important de laisser 7 à 8 boutons pour la troisième intervention. Celle-ci doit être programmée pendant la 3e période de froid après la plantation du végétal. Notez que cette dernière opération vous offrira un plant parfaitement étoffé.

La taille de fructification du végétal

Comme son nom l’indique, cette opération a pour but d’améliorer le rendement de fruits de votre groseillier. À préparer à la fin de l’hiver, l’intervention consiste à conserver 12 ou 15 branches principales pour relancer la pousse. Celles-ci ne doivent pas se croiser ni obstruer le centre du végétal. Pour le reste, elles doivent être coupées au niveau des rameaux principaux ou au ras du sol.

Il faudrait aussi rabattre les tiges des 2/3 de leur longueur sans couper tous les bourgeons. En effet, il faut en laisser un qui sera tourné vers l’extérieur de la touffe de la plantation. Par ailleurs, les ramifications proches du prolongement avec 3 ou 4 feuilles doivent être pincées en juin.

La taille de rajeunissement sur un groseillier

Ce type d’élagage consiste principalement à renouveler les branches fruitières pour assurer la production de l’arbuste. Il faut pour cela éliminer ¼ des vieilles branches à leur base pendant le 6e hiver. Cela favorise généralement les rejets de la base du végétal tout en poursuivant l’opération pour les prochaines périodes hivernales.

Cela permet d’assurer le soutien de la production du végétal pendant une quinzaine d’années. En outre, il faut faire attention à bien nourrir le sol avec l’application de compost à la surface. Il ne faut pas non plus oublier de griffer légèrement la terre pour une meilleure pousse. Notez que ces opérations doivent être prévues pendant l’automne.

Le cas d’un groseillier en maquereau en particulier

Ce type de groseillier produit généralement des branches grêles arquées, mais aussi épineuses. Normalement, celles-ci ne dépassent pas les 60 cm au fil de la croissance du végétal. Pour l’élaguer, vous n’aurez qu’à préparer un éclaircissement du centre de la touffe tous les 5 ou 6 ans. Cette opération doit être préparée à la fin du mois d’aout juste après la récolte.

En tout cas, il faut admettre que la taille d’un groseillier ne doit pas se faire au hasard ni dans la précipitation. Chaque intervention nécessite du savoir-faire et de la technicité. Raison pour laquelle, il vous est conseillé de faire appel à une équipe de professionnel comme cette entreprise d’élagage en Agen sur ce site pour mener à bien l’entretien. Cette dernière a toutes les connaissances et compétences requises pour effectuer les opérations dans les règles d’arts.