Ecritures comptables : dans quels journaux fait-il les inscrire ?

Dès lors qu’une société assure elle-même la tenue de sa comptabilité, elle se trouve obliger d’enregistrer ses écritures comptables. D’une manière générale, ces dernières s’enregistrent dans des livres spécifiques appelés journaux comptables. En pratique, il existe de nombreuses sortes de journaux en comptabilité. Leur nombre ainsi que leur nature diffère en fonction de l’étendue des obligations comptables de la structure. Dans cet article, vous allez découvrir dans quels livres comptables il faut saisir les écritures comptables quand s’appliquent la comptabilité de trésorerie, la comptabilité d’engagement et la comptabilité super-simplifiée en Belgique.

Les journaux à utiliser pour enregistrer les données comptables sur la trésorerie

Bon nombre de sociétés choisissent appliquer des règlements encadrant la comptabilité de trésorerie. Ce procédé sert à enregistrer uniquement les informations sur les comptes surtout quand les opérations comptables sont rattachées sur le plan financier. En effet, les ventes réalisées par ces entreprises ne seront comptabilisées qu’à partir du moment où les factures clients sont encaissées. Pour les achats, leur comptabilisation s’effectue au moment du versement.

En matière de comptabilité à Ixelles, Saint-Gilles, et à Bruxelles, la comptabilité de trésorerie concerne principalement les experts issus de bénéfices non commerciaux ou BNC. Ils peuvent mener leur activité libérale au sein de sociétés soumises à l’impôt sur le revenu ou en nom propre. Toutefois, une complication existe pour les EIRL soumises à l’imposition sur le revenu. Elles sont amenées à tenir une comptabilité de trésorerie et sont encadrées par des obligations fiscales. En parallèle, elles sont tenues à respecter les règlements de la comptabilité d’engagement. Dans ce cas, elles sont soumises à des obligations comptables.

Les livres comptables à mettre en œuvre pour traiter les écritures comptables propres à la comptabilité d’engagement

De nombreuses entreprises spécialisées dans l’exercice des activités commerciales ou artisanales n’appliquent pas les règles de la comptabilité de trésorerie. En effet, elles doivent respecter les obligations régissant la comptabilité d’engagement. Dans ce système, la saisie comptable des recettes doit se produire au moment où les crédits sont acquis. Parallèlement, toutes les charges ne peuvent être enregistrées que lorsqu’elles sont engagées. Quant aux factures, elles sont inscrites indépendamment de leur dénouement financier.

La comptabilité à Ixelles traite la comptabilité d’engagement comme une opération courante dédiée aux entreprises taxées dans la catégorie des BIC ou bénéfices industriels et commerciaux. Ces artisans et commerciaux exercent leur métier dans une société ou au sein d’une entreprise individuelle. Cependant, ils peuvent choisir la comptabilité super-simplifiées dans certaines conditions.

Les journaux à utiliser pour classer les écritures comptables pour la comptabilité super-simplifiée

Les artisans et commerçants qui n’excèdent pas les seuils permettant de profiter du RSI ou régime d’impôt simplifié peuvent sélectionner la comptabilité super-simplifiée. Ce système de comptabilité à Ixelles permet de profiter d’exonération ou d’allègements comptables. Pour cela, ces acteurs économiques appliquent les règles encadrant la comptabilité de trésorerie durant leur exercice comptable. Aussi, ils sont amenés à respecter toutes les règles de la comptabilité d’engagement à la fin de l’exercice. De ce fait, les livres comptables à user restent les mêmes que ceux prévus pour la comptabilité d’engagement : achats, ventes, caisse, banques, etc.