En Québec, il se pourrait que les mineurs ne puissent plus utiliser des cartes de crédit
Alors qu’ils sont encore dans le lycée, plusieurs jeunes Québécois sont déjà dans une situation de surendettement : c’est une anomalie que le CAQ ou Coalition avenir Québec veut corriger à tout prix. L’une des mesures qu’elle a prévues consiste à délimiter l’accès au crédit de manière drastique pour les jeunes et ados de moins de 18 ans. Cependant, sa mise en exécution n’est pas une tâche mince à faire.
Ce serait une erreur d’interdire purement et simplement
L’organisation des jeunes mineurs à faire des achats et dépenses irréfléchies commence à apporter de l’inquiétude aux autorités financières du Québec. En effet, les conséquences de la consommation font des ravages au sein de cette grande catégorie de la population. En plus, l’accès à l’argent devient simplement facile avec l’utilisation d’une carte de crédit. Son utilisation se fait en outre sans la supervision d’une personne adulte responsable pour la majorité des cas. Pour plus de détails sur les cartes de credit renouvelable cliquez ici.
Avec ce moderne outil de paiement, les sommes restent abstraites, plusieurs jeunes dépensent alors sans compter et ils finissent par s’endetter. De cet angle, la proscription du contrôle d’une carte de crédit semble parfaitement pertinente aux mineurs. Il y a des jeunes qui font des abus et ne pensent pas à leur futur endettement. Cependant, la généralisation s’avère être une erreur. Une demande de crédit conso effectué par un mineur doit plutôt être vue, considérée et étudiée au cas par cas.
Selon un analyste-conseil auprès de la Coalition des Associations de Consommateurs du Québec) ou CACQ, les jeunes ne possèdent pas tout le même rapport concernant l’argent. Il serait alors très dommage de priver un jeune qui a un projet viable de financement, sous prétexte qu’il n’est pas encore majeur, ou qu’il n’a pas encore l’âge légal. C’est pour cela que l’on doit étudier les chaque dossier, et en tirer la conclusion prompte à chacun.
Un projet de loi sort pour l’interdiction aux mineurs de signer un contrat pour un crédit.
Dans le passée, l’idée sur la règlementation l’accès au crédit par les mineurs a été évoqué plusieurs fois au Québec. C’était déjà des longs thèmes de discussion, mais jusqu’ici, il n’y a pas de réelle concrétisation. Pourtant, cette fois, tout semble aller dans le bon sens, et sous l’impulsion d’une députée : Lucie Lecours. Dans la manœuvre, le but n’est pas d’enlever tout financement aux jeunes, mais d’éviter qu’ils n’entrent dans le surendettement ou se trouvent dans un cadre de « mauvais payeurs ».
En effet, ces éléments vont être pris en compte lorsqu’ils vont faire une souscription dans le futur. Pour l’heure, pour aider les autorités dans la rédaction d’une loi qui va mettre tout le monde d’accord, la coalition CAQ soumit une proposition dans un texte avec 52 mesures que l’on doit mettre en place.