Un meuble antique possède un design impressionnant qui le rend captivant. Toutefois, il est important de vérifier certains points pour savoir si vous êtes en présence d’un modèle authentique ou pas. Notez qu’un vrai mobilier peut coûter plus cher si vous décidez de le revendre à l’avenir. Par ailleurs, un expert peut vous aider pour la vérification du produit.
Un meuble antique a 100 ans au minimum
Avant d’aller plus loin, il faut admettre qu’un meuble antique doit avoir plus de 100 ans. Les experts dans le domaine partent principalement de cette base pour déterminer l’époque de fabrication du produit. Cela est aussi valable pour la précision du lieu d’origine du mobilier.
Vous pourrez parfaitement vous retrouver avec une chaise Louis XV ou un fauteuil du temps de la Régence. L’identification peut aussi se faire selon une période particulière comme celle de l’élisabéthaine. À souligner qu’une réalisation antique peut présenter des signes de détérioration naturelle. Mais cela ne veut pas dire que le produit n’est plus fonctionnel au cas où vous l’ignorez.
Notez en tout cas que l’inspection demande une forte connaissance dans le secteur. Raison pour laquelle vous ne devrez pas vous y aventurer tout seul. Il vaut mieux solliciter un professionnel comme cet antiquaire à Albi sur ce site : antiquaire-81.fr pour vous accompagner comme il se doit. Ce dernier prendra certainement d’autres facteurs en compte comme le type de bois utilisé.
Le point sur la patine des antiquités ainsi que le type de bois
Un meuble antique ne dispose pas d’une patine uniforme, car celle-ci sera différente dans chaque partie du produit. La vérification dépend aussi du type de bois utiliser pour la fabrication du modèle dont vous disposez. Notez que l’Amboine a été précisément utilisé à partir du XVIIIe siècle.
D’un autre côté, le châtaignier a aussi connu sa popularité pendant le XVIIIe siècle. Il faut attendre le XIXe siècle pour voir la démocratisation de l’érable. Par ailleurs, l’acajou a été popularisé en Angleterre à partir de 1730 tandis que le bois de rose a attendu la période de la Régence.
Concernant le hêtre, il a été très utilisé pour les meubles construits pendant le XVIIe siècle. Cela est aussi valable pour l’olivier et le chêne qui ont été très appréciés par les artisans anglais. Il ne faut pas non plus négliger le pin dont la popularité a commencé pendant le XIXe siècle.
Que dire des composants d’un mobilier d’antique ?
L’identification d’un meuble antique ne repose pas sur le type de bois ainsi que la couleur utilisée. Il faut en effet insister sur la façon dont le produit a été conçu pendant le contrôle. Notez alors que les panneaux supérieurs d’un meuble antique sont constitués de différentes planches. Ces éléments présentent généralement des fissures dues à leur conception et l’âge.
Quant aux tiroirs, ils sont particulièrement faits en pin ou en chêne. Il faut insister sur les possibles signes de remplacement de ces composants. À souligner que la majorité des modèles réaliser pendant le XVIIe siècle sont solides, mais deviennent plus légers.
Notez que les premières réalisations polies sont apparues au cours du XIXe siècle. Pour les poignets, ils étaient fixés avec une goupille fendue durant le XVIe siècle. Ce n’est qu’à partir du XVIIe siècle que l’utilisation des vis et des écrous a été popularisée.