Pour préserver l’esthétique de votre espace vert, vos arbres doivent être régulièrement taillés. Sachez toutefois que les travaux d’élagage sont encadrés par des règles strictes. Ils doivent aussi respecter différentes techniques qui varient en fonction des circonstances. Sur ce point, les lignes suivantes vous proposent quelques informations sur les différentes sortes d’élagage et les règles relatives à leur application.
La taille douce des arbres
Parmi les types d’élagage qui existent, la taille douce est certainement la plus appréciée et la plus réalisée dans les propriétés individuelles. Elle doit être confiée à un élagueur professionnel et préconise une fréquence d’entretien régulière en accord avec les contours du jardin. Pour sa réalisation, il y a deux principales dispositions à respecter. La première est la coupe des branches avec un diamètre inférieur à 3cm. Cette technique permet de freiner le développement de branches indésirables et d’éviter l’apparition de traces de taille à la surface. Ainsi, les arbres seront moins vulnérables aux attaques de moisissures ou aux maladies. Puis, il faut veiller à ce que la taille soit bien proportionnelle pour harmoniser la couronne. En second lieu, l’élagage doux ou raisonné consiste également à enlever les gourmands sur les végétaux. Cela concerne notamment les rameaux qui se trouvent au ras du tronc et qui ne sont plus utiles. On élimine alors les branches mortes et en mauvais état ainsi que celles qui entravent la bonne croissance de l’arbuste.
La taille sévère des arbres
L’élagage sévère, contrairement à la première technique, laisse des blessures qui impactent la structure générale de l’arbuste. Bien qu’elle soit initialement proscrite sur les arbres d’âges avancés, cette forme de taille peut être réalisée quand ceux-ci représentent un réel danger pour leurs environs. Ce genre d’élagage est effectué néanmoins suivant un minimum de règles qui assurent la survie du sujet après les travaux. Il nécessite aussi le recours aux services d’un élagueur. En effet, l’application de cette technique est régie par deux normes particulières. D’une part, il prend seulement en compte les branches de petite épaisseur du fait que la coupe pourrait laisser de graves cicatrices qui risqueraient ralentir la croissance de l’arbuste. De plus, le végétal peut devenir plus vulnérable aux champignons et aux diverses maladies. D’une autre part, l’élagueur ne doit pas enlever plus de 30% de la couronne de la plante. De même, pour éviter l’étouffement de l’arbre, l’arbre doit être élagué de manière raisonnable. Cela va lui permettre de maintenir des rapports structurés quant à la bonne réalisation de la photosynthèse.
La taille en marotte
Pour élaguer des végétaux sur les grands axes, la taille en marotte est la pratique idéale. Effectuée sur une fréquence pluriannuelle, cette opération favorise la croissance rapide des rejets. D’ailleurs, elle est très exploitée pour limiter le développement des plantes sur une période échelonnée. Son principe est basé sur la coupe des boules robustes engendrées par l’accumulation de nouvelles pousses à l’extrémité d’une branche. L’application de cette technique permet de préserver la marotte lors de l’enlèvement des rameaux d’un arbuste. Elle favorise d’ailleurs la cicatrisation de ce dernier. Cependant, elle est destinée à certaines espèces végétales classifiées comme les érables, les tilleuls et les platanes.