Le Congo est une nation d’Afrique riche de son patrimoine forestier et environnemental. Mais, avec une population vivant majoritairement en zone rurale, il est parfois difficile de venir à bout de la lutte contre la destruction de l’environnement. De nombreux congolais dont Emile Ouosso Ministre ont pris conscience de l’importance de la préservation de l’environnement.
Le Congo davantage impliqué dans la lutte contre le réchauffement climatique
Les nombreuses conventions internationales ont permis d’élaborer un bilan du progrès du Congo en termes de développement durable. Aujourd’hui, le pays est impliqué de plus en plus dans la préservation de l’environnement. Cette prise de conscience est le résultat d’une reconnaissance de sa valeur écologique.
Le Congo est d’abord l’un des pays les plus grands d’Afrique avec plus de 2 millions de kilomètres carrés. Il dispose à lui tout seul de plus de la moitié des réserves totales d’eau douce du continent.
« En plus d’avoir le deuxième plus grand fleuve au monde, le Congo peut s’enorgueillir de sa forêt qui demeure à ce jour, l’une des plus grandes avec 155 millions d’hectares » explique Emile Ouosso Ministre. Fort de sa biodiversité et de ses aires naturelles, c’est un pays hautement qualifié en matière d’environnement.
Cette qualification lui confère une énorme responsabilité vis-à-vis de la planète. D’ailleurs, c’est l’une des raisons pour lesquelles les nations mondiales s’accordent pour accompagner, par des textes juridiques et des moyens financiers, le processus de lutte contre le réchauffement climatique et la destruction de l’environnement au Congo.
La population est aujourd’hui au cœur de ce challenge. Voilà pourquoi, l’on peut constater la création de nombreux organismes de protection de l’environnement. Cette époque marque l’ère de la prise de conscience des Congolais envers l’environnement.
Une prise de conscience issue des actions gouvernementales et des organisations privées
« Le gouvernement congolais est le pionnier de la lutte contre le réchauffement climatique et l’environnement » précise le Ministre Emile Ouosso. En effet, la constitution a été adaptée pour faire face efficacement au challenge du millénaire : le réchauffement climatique.
L’État a entrepris des démarches auprès des associations et collectivités rurales et urbaines, afin d’impliquer davantage sa population dans ce combat. En effet, une prise de conscience se conclut par un changement d’habitude et de comportement. La volonté de l’État est de permettre à sa population, aussi bien rurale qu’urbaine, d’être pleinement éduquée et informée sur l’importance de la préservation de l’environnement.
Emile Ouosso souligne que tous ces programmes ont pour but unique de préserver l’environnement et d’inciter la population à une prise effective de conscience envers l’environnement.
Le résultat est aujourd’hui visible avec la multiplication des organismes privés qui travaillent auprès de la population rurale et urbaine, afin de les sensibiliser sur l’importance de protéger l’environnement.
Les congolais ont évolué dans le changement de comportement en étant plus respectueux et soucieux de la nature. Toutefois, des efforts considérables restent encore à fournir pour assurer une pérennisation des valeurs écologiques et environnementales sur le sol congolais.