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Sécurité des malteries : comment réduire les risques ? Réponse avec Jean-Louis Dourcy

Jean-Louis Dourcy

Comme l’industrie de la bière artisanale se développe chaque année, les malteries augmentent leur production. Cependant, cette tendance positive de la croissance de l’industrie de la bière s’accompagne malheureusement par une augmentation des accidents du travail.

Quels sont les types d’incidents dans les malteries ?

Ces dernières années, l’augmentation des accidents mortels s’explique par le fait que de nombreuses entreprises dans le secteur de la bière artisanale en activité sont encore relativement nouvelles. Examinons les types de problèmes et d’infractions les plus courants avec Jean-Louis Dourcy :

– les violations ergonomiques liées au transport de fûts, au levage de sacs de céréales lors du processus de maltage.
– les infractions de verrouillage liées à l’arrêt d’un équipement de production pour en assurer la maintenance ou l’entretien. – les procédures de sécurité LOTO doivent être incluses pour les cuves de fermentation, les cuves de moût, les bouilloires et – les lignes d’embouteillage afin d’isoler toutes les sources d’énergie, y compris les températures de surface chaudes.
– le manque de communication des dangers auprès des employés
– le non-respect du port d’équipement de protection individuelle (par exemple, protection des yeux et du visage).

Pour éviter tous risques d’accidents, il est de la responsabilité de chaque château, malterie ou brasserie de s’informer des règles de sécurité. Ce qui permet de former tout le monde aux meilleures pratiques en termes de production, maltage dans une brasserie ou malterie.

Comment réduire les risques et assurer la sécurité des employés dans les malteries ?

Au vu de la croissance du nombre d’accidents, il n’est pas étonnant de voir des aménagements dans les malteries en matière de sécurité, de santé, etc. Les règles de base nécessitent de :

– garder les bouilloires propres. Utilisez les bons produits chimiques à la bonne fréquence pour vous assurer que l’équipement fonctionne de manière productive et efficace.
– d’établir un calendrier de nettoyage préventif pour gérer et anticiper les éventuels problèmes de sécurité.
– de mettre en place un système de verrouillage et d’étiquetage. Lorsque vous arrêtez un équipement pour l’entretien, la réparation ou le nettoyage, apposez des étiquettes claires sur les commandes de l’équipement pour indiquer qu’il est arrêté pour entretien et qu’il ne doit pas être utilisé.
– d’entretenir le système de vapeur et les fûts.
– de former les nouveaux employés sur la sécurité, insiste Jean-Louis Dourcy, directeur d’une malterie belge. Pour cela, vous pouvez utiliser une liste de contrôle afin de montrer aux nouveaux salariés comment il peut contribuer à éliminer les dangers et à prévenir les blessures pour lui-même et pour les autres.
– de fournir les équipements de protection (gants, lunettes de protection ou tout autre équipement de protection, etc.).

– de mettre en place un plan de sécurité pour les chariots élévateurs et les piétons. L’élaboration d’un plan complet de sécurité des transports sur le lieu de travail peut contribuer à prévenir des accidents potentiellement mortels.
– d’utiliser une signalisation claire et des marquages au sol pour séparer la circulation des chariots élévateurs et des piétons
– d’installer de barrières physiques.

En conclusion, il est important que les entreprises mettent en place des bonnes pratiques de sécurité au travail. Bien qu’il y ait toujours des risques dans le processus de production de la bière, les bonnes mesures peuvent contribuer grandement à assurer la sécurité et à réduire les risques.

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