Depuis le boum d’internet, les arnaqueurs sont devenus de plus en plus nombreux. Et malheureusement, encore plusieurs, prestataires et propriétaires bailleurs se font avoir par ces derniers. Les problèmes d’impayés augmentent de plus belle en France selon les sondages depuis les 10 dernières années. Mais avec eux, on a aussi assisté à la sortie de nouvelles solutions pour minimiser les risques pour les prestataires de services et les particuliers. Retour sur les différentes alternatives pour reconnaitre un mauvais payeur.
Un site dédié à la dénonciation
Sur le site les-mauvais-payeurs.com, les particuliers et les entreprises peuvent dénoncer librement et gratuitement les arnaqueurs. Il suffit de remplir un formulaire pour ce faire. La démarche est non seulement sans frais, mais aussi à la portée de tout le monde. Le site est en effet facile d’accès et disponible de jour comme de nuit. Son but est de proposer une base de données unique pour les mauvais payeurs et éviter à d’autres prestataires de service de se faire avoir.
Attention toutefois, ce n’est pas un site pour une dénonciation calomnieuse. Les informations que vous allez donner, autant sur vous que sur ledit mauvais payeur, seront vérifiées par une équipe de professionnelle. Le formulaire exige entre autres votre nom et celui de votre entreprise, votre mail, votre pays et votre numéro de téléphone. Vous devez également donner le nom de la société et/ou du mauvais payeur, son site internet, son pays, son email, le montant de l’impayé et la date de la dette. Vous pouvez également indiquer les causes probables de l’impayé selon la situation du protagoniste.
Faire la différence entre un arnaqueur et un payeur insolvable
Tous les mauvais payeurs ne sont pas des arnaqueurs. Certains se retrouvent simplement en situation d’insolvabilité. Il est d’ailleurs possible d’indiquer cet état de choses sur le site de dénonciation.
Vous pouvez d’emblée identifier les mauvais payeurs via leur situation financière. C’est la raison pour laquelle avant de louer un appartement ou un bien, vous devez demander un relevé de compte bancaire. Il ne faut pas uniquement s’attarder sur les sommes disponibles dans le compte courant. Vous devez également vérifier si votre client a déjà eu des incidents bancaires par le passé. C’est une preuve de sa solvabilité ou non.
Une situation professionnelle instable
Un mauvais payeur se distinguera aussi par sa situation professionnelle. Pour les banques par exemple, il est plus facile d’accorder un crédit à une personne en CDI qu’en CDD. De même, un intérimaire ou freelancer est beaucoup moins solvable qu’un salarié en entreprise. Les revenus de ces derniers ne sont jamais sûrs. Tout dépend des contrats qu’ils décrochent et de leur investissement dans leur travail. Généralement, pour pallier aux inconvénients de leur situation professionnelle, ce genre de client propose une caution contre qui vous pouvez vous retourner en cas d’impayés. Il faudra également vérifier la solvabilité de cette dernière.
Pour les propriétaires bailleurs, comparer les situations professionnelles des éventuels locataires est facile. Il suffit de demander les dernières fiches de paies ou de leur faire remplir une fiche de renseignement dans laquelle ils doivent indiquer leur emploi actuel.