Ultra-propreté : Comment choisir sa salle blanche ?

Une salle blanche est composée d’une ou plusieurs pièces dans laquelle les particules introduites, générées et retenues sont maîtrisées pour éviter toute contamination. Elle s’impose alors comme l’outil indispensable pour tous les secteurs où l’ultra propreté est indispensable. Mais, il en existe différents modèles alors comment la choisir ?

Les différents types de contaminants

Une salle banche comme celles proposées par Conformat a pour objectif d’atteindre l’ultra propreté en contrôlant la quantité, la nature et la taille des contaminants. Ceux-ci sont différents en fonction de votre activité et vous devez donc choisir une salle propre en mesure de protéger de la contamination de ceux par lesquels vous êtes concerné.

Ainsi, on distingue les contaminants d’ordre :

  • Biologique : Les particules de ce type peuvent avoir une action pathogène ou être dotées de propriétés allergisantes. Dans le milieu médical et pharmaceutique par exemple, il faut une salle qui empêche l’introduction de ces agents biologiques.
  • Particulaire : Certaines particules peuvent entraîner des dépôts, des poussières, des colmatages, des encrassages. C’est pour cela que dans le secteur électronique et microélectronique, la mise en place d’une salle blanche est indispensable car la moindre poussière peut tout remettre en cause.
  • Chimique : Ce type de contaminants regroupe les particules de gaz ou les molécules nocives qui peuvent entraîner de graves maladies en cas d’exposition.
  • Radioactif : Cela concerne les poussières radioactives et chimiques.

Face à ces contaminants possibles, l’ultra propreté est de mise dans bon nombre de secteurs d’activité l’industrie agroalimentaire, les filières automobiles, microélectroniques, spatiales et les établissements de santé. Chacun doit choisir sa salle blanche en fonction du type de contaminant qu’il doit contrôler pour ne pas mettre en péril son activité.

Diverses classifications des salles blanches

Les salles blanches visant l’ultra propreté sont classifiées selon la propreté de l’air en fonction de la quantité et de la taille des particules par volume d’air. Elle est mesurée en micromètre (souvent aussi appelé micron). À partir de cette mesure, plusieurs classes existent. Par exemple, une salle blanche de classe 1 signifie qu’elle contient une particule plus petite que 0,5 micron. S’il s’agit d’une classe 1 000, il y a alors 1 000 particules inférieures à 0,5 micron.

Le degré d’ultra propreté exigé diffère en fonction de votre activité. Aussi, si vous êtes dans le milieu pharmaceutique et que vous fabriquez des médicaments, votre salle blanche doit être classée ISO 5. Il en est de même pour la chimie fine et le domaine des supports d’information à savoir la fabrication de films plastiques ou de disques durs par exemple. Dans la microélectronique, la salle doit être ISO 3 pour tout ce qui concerne la fabrication de semi-conducteurs et de circuits intégrés. La classe ISO 6 convient pour l’électronique, la micro-mécanique et l’agroalimentaire. Si vous êtes dans le spatial ou l’automobile, votre salle doit avoir la certification ISO 7. Celles ISO 8 conviennent pour tout ce qui est hydraulique et pneumatique.

L’importance des normes dans l’ultra propreté

On distingue les normes ISO qui sont internationales et les normes CE qui s’appliquent au niveau européen. Concernant les salles blanches, il existe l’ISO 14644 qui concerne la contamination particularité et chimique ainsi que l’ISO 14698 qui concerne la bio contamination. Vous devez donc choisir une salle blanche qui respecte ces normes en fonction de votre activité. Il faut savoir qu’elles ne consternent pas une obligation pour tous les secteurs.

Enfin, ces normes doivent être respectées tout au long de la vie de la salle blanche de sa conception à sa mise en fonction en passant par sa construction.